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Posted: Mon Nov 30, 2009 6:42 am
Hé oui, c'est encore moi. Je viens importuner notre petite commuauté une fois de plus avec mes tourments! ( X _x). Aprés les cadeaux de Noël : les études. Quel ravissant sujet... n'est-ce pas?..
La question : Quel est votre parcours?
Ca m'interesse vraiment de savoir qui fait/a fait quoi. J'suis dans une pérode un peu bizarre et je n'me sens vraiment pas à l'aise dans mes choix. Ca vous est deja arrivé? Vous avez changé ou vous avez decidé de prendre sur vous et de continuer dans cette voie même si vous doutiez?
Je suis actuellement inscrite à la Faculté des Arts d'Amiens, en option Arts du Spectacle (Cinéma et Théatre). J'ai vraiment mal commencé mon année et ai négligé beaucoup de choses, je me retrouve completement démotivée contrainte à suivre une voie dans laquelle j'ai la profonde sensation de perdre mon temps. J'en arrive à un point ou je n'sais même plus ce que je veux pour mon avenir.. Est-ce que tout ça est vraiment indispensable? Est-ce que c'est notre société "carrieriste" qui veut ça?
Faire des etudes toute sa vie pour finallement passer à coté de pleins d'trucs... tout ça pour quoi? Pour gagner 1200euros en tant que Designer 3D?.. Okay, c'est cool, mais est-ce que ca en vaut vraiment la peine? Pourquoi pas faire un job tout c'qu'y a de plus banal pour le meme salaire et profiter du reste à coté? La question du "aimer son metier" est là, certes. Mais est-ce qu'il est possible de ne jamais se lasser de son job? Même si on l'aime, ca me parait un peu utopique que de pouvoir penser qu'il soit possible d'en être pleinement heureux pour toujours.
Bref, voilà... j'ouvre le débat. Vous en pensez quoi de tout ça?
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Posted: Mon Nov 30, 2009 7:12 am
Pour répondre à ta question, je crois que non. Toutefois, je crois que ce qu'on aime de notre travail, c'est la notion de défi, de voir ces choses qui penvent être accomplies et les petits "challenges" que l'on doit surmonter, c'est ce qui rend un métier passionnant. Et tout les métiers peuvent l'être, tout dépendant des centres d'intérêt.
Toutefois, je crois que le sentiment d'aimer son travail laisse place petit à petit à un sentiment de satisfaction par rapport aux faits accomplis. Lorsque l'on prend de l'expérience, le défi que l'on recherche au début de notre carrière est moins là, mais le fait d'être heureux d'avoir accompli quelque chose et aider à l'avancement d'un projet (à pette échelle ou d'envergure) y est toujours. Du moins, c'est comment je me sentais après 4 ans dans un cyber-café à tenter de réparer des ordinateurs.
Mais bon, pour ce qui est du parcours, qui est inachevé soit dit en passant:
Lors de ma dernière année au secondaire (Lycée pour les sympatiques Européens de l'endroit), je me destinais à entrer en enseignement avec une majeure en physique et une mineure en chimie. Toutefois, on me mis en charge du journal étudiant, ce qui fut pour moi une révélation, je me suis donc inscrit pour une majeur en Communications. La mineure, je n'avais pas à m'en tracasser avant ma deuxième année alors je n'y ai pas trop réfléchi.
Alors, cet été, j'a décidé que cette mineur serait en marketing. Ce n'est qu'il y a deux semaines que j'ai réalisé que cette mineur ne me convient pas du tout. La matière est intéressante, mais mon centre d'ntérêt se situe ailleurs.
Après avoir réalisé le tout, la quête était maintenant de trouver une nouvelle mineure. Gros intérêt en sciences politiques et un grandissant en sociologie. Sciences politiques semble être le meilleur choix, jusqu'à ce que je rencontre la secrétaire qui me parle du domaine des sciences sociales, soit la combinaison des sciences politiques, de la sociologie et de l'économie. Économie, c'est pas mon fort, mais j'ai jamais essayé donc ça peut s'avérer intéressant et cadrer dans mes centres d'intérêt.
C'est ainsi que j'ai passé à la mineure en sciences sociales et jusqu'à maintenant, j'adore le tout razz
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Posted: Mon Nov 30, 2009 7:18 am
Merci pour la réponse, et j'aime ta vision du travail avec les defis toussa toussa!.. Ca me plait bien. ^^.
En tout cas, contente que ca se passe bien pour toi au final. smile
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Posted: Mon Nov 30, 2009 8:48 am
Hé bien, en fait, ce sujet est très intéressant ! Il est normal de douter et en matière de doutes scolaires, je peux te jurer que je connais bien xd J'ai étudié les arts plastiques, j'adorais les matières (sauf le dessin technique), j'avais de bons points et puis l'option a été redirigée vers l'infographie... Cela a été ma perte scolaire, descente aux enfers, bref, cela ne s'est pas bien passé du tout. Après 3 ans de galères, j'ai stoppé ma scolarité et j'ai tenté les formations dans l'audiovisuel (une où je n'ai pas été reçue et l'autre, je l'ai arrêtée après une seule journée). Après 3 ans dans le brouillard, j'ai découvert une annonce de formation dans le domaine de la couture (vu que j'ai mes propres dessins, cela pouvait coller) et je m'y suis inscrite... LA REVELATION DE MOI MEME ! Je suis entrée dans une EFT (entreprise de formation par le travail) pendant 18 mois (et moins d'un an de bonheur après le départ de notre formatrice adorée). En même temps, je suivais des cours de couture obligatoires via l'EFT, et 2 cours généraux obligatoires pour la communauté française. Je suis sortie de là-bas avec un diplôme de couture de l'EFT, 2 certificats de couture de l'école obligatoire, 1 certificat de mathématiques de niveau 1 et une envie d'aller très loin et de réaliser mes rêves. Depuis septembre, j'ai repris des formations qualifiantes (une formation d'habillement, une autre en habillement spécialisée dans les tissus maille/jersey, une formation dans les tissus de récupération et je dois passer un test pour entrer en enseignement supérieur pour une formation de couture spécialisée dans les arts du spectacle) ! Je compte également passer (par après) une gestion d'entreprise et un CAP et me perfectionner individuellement dans les langues avant de passer mes certificats pour pouvoir ouvrir mon entreprise de formation en couture / stylisme et ouvrir d'autres sections d'apprentissage. Je me suis lancée comme styliste autodidacte et graphiste, je gère mon atelier avec mes petites commandes pour pouvoir m'acheter mon matériel et puis je suis mes formations. Et je vais encore être diplômée d'ici quelques jours et j'ai des points extraordinaires, tout cela parce que je me passionne pour mon travail ! Je trouve qu'il est important au jour d'aujourd'hui de pouvoir aimer son boulot : les gens sont trop stressés et dégoutés par le monde du travail parce qu'ils ne font pas ce qu'ils aiment. Donc, avoir des qualifications, c'est bien, mais avoir diverses qualifications dans le(s) domaine(s) que tu aimes, c'est encore mieux. Bref, même si tu doutes pendant une période, il vaut mieux que cela se passe maintenant que dans 10 ans où tu trouveras moins vite la motivation de te relancer dans un projet.
Bonne merde wink
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Posted: Mon Nov 30, 2009 9:21 am
Heh bah! T'en as fais du chemin... vraiment contente de voir que ca se termine bien pour toi aussi! =D.
Continuez d'ecrire des temoignages comme ça et j'risque de vite reprendre espoir. wink
Merci pour la réponse Nechk! Bonne continuation <3.
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Posted: Mon Nov 30, 2009 9:24 am
houla alors moi c'est pas aussi compexe! après le bac j'suis rentré en fac de médecine, j'ai fait deux premières année et là je suis en deuxième.
moi ma vision du travail joulais être utile aux gens et bien gagner ma vie pour pouvoir en profiter a coté (un peu vénal mais j'assume)
sinon jpeux ptet te parler de " completement démotivée contrainte à suivre une voie dans laquelle j'ai la profonde sensation de perdre mon temps" moi en première année j'ai ressentit un peu ça jme suis aussi demandé pourquoi j'arèterais pas pour faire quelque chose de plus simple etc...
mais bon pour moi le travail ça reste très social, et avec les relations que tu te fais au boulot, faut pas réver mais tu parle boulot (du moins c'ets l'impresdion que j'ai ) alors faire quelque chose qu'on aime pas toute notre ie jpense que ça doit pas etre simple
faut juste trouver sa voie (et je sais c'ets pas le plus simple a faire)
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Posted: Mon Nov 30, 2009 9:40 am
Wah, fac de medecine. Quelle ambition! J'te souhaite de reussir. =)
T'es Medecine pour faire quoi plus concretement?
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Posted: Mon Nov 30, 2009 1:25 pm
m0z Wah, fac de medecine. Quelle ambition! J'te souhaite de reussir. =) T'es Medecine pour faire quoi plus concretement? Je pense que j'aimerais bien urgentiste ou soins palliatifs mais j'ai encore le temps
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Posted: Mon Nov 30, 2009 2:11 pm
Je ne savais pas trop si je voulais être enseignant ou chercheur, je voulais bosser dans la bio (plantes) et la chimie... Il n'y avait pas mille métiers comme ça. Je suis donc enseignant-chercheur en phytochimie (=chimie des plantes), avec une connotation de plus en plus écologique, par plaisir et conviction. Pas 36 solutions non plus, parcours Bac+8 classique (licence-master-doctorat). Honnêtement, j'en ai un peu chié à tous les niveaux: en première(s) année(s) avec les matières parasites (math, physique, biologie animale) et sur les dernières années, où j'en avais marre de pas gagner de sous. Pour rester dans l'honneteté, je n'aurais jamais les annuités nécessaires à une retraite "complète", vu que mon premier vrai salaire est entré à 29 ans.
Mais quel boulot formidable! Le contact avec les étudiants me fait garder les pieds sur terre, et la recherche me permets d'apprendre, tous les jours je me gave des connaissances des autres. (Bon, je passe sur les semaines de 70h, les 300 copies a finir pour hier, le salaire de misère et le manque de personnel à tous les niveaux qui me conduit à faire des choses aussi triviales que vider les poubelles, faire la vaisselle, ou courir après des rouleaux de PQ)
Quoiqu'il en soit, ce que mon expérience m'a appris, au delà mon seul travail, c'est que rares sont les métiers "figés". La plupart du temps tu peux faire évoluer ton activité, au sein de la boite ou ailleurs. Donc ne te bile pas pour ça. Quant aux études, si tu as du mal à trouver ça concret, essaye de rejoindre une filière "pro" et courte (BTS, DUT, Licence pro) pour ne pas te lasser et acquérir des connaissances rapidement mobilisables.
Bon courage en tous cas!
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Posted: Mon Nov 30, 2009 9:18 pm
m0z Heh bah! T'en as fais du chemin... vraiment contente de voir que ca se termine bien pour toi aussi! =D. Continuez d'ecrire des temoignages comme ça et j'risque de vite reprendre espoir. wink Merci pour la réponse Nechk! Bonne continuation <3. Merci smile j'espère que tu trouveras aussi le courage de continuer ou de trouver ta voie et ton bonheur. Bonne continuation à toi ausssi wink
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Posted: Tue Dec 01, 2009 6:15 am
je ne crois pas que mon témoignage te sera d'une grande utilité, mais bon
en secondaire j'ai déjà fait chaque année une direction différente.. donc bon je sais un peu de tout(pas grand chose enfaite) sur tout mais mes 3 dernières années en secondaire je suis allée en technique et la j'ai bien compris que si je veux faire quelque chose, ce n'est pas dans un bureau ou un labo, faut que je bouge et que je puisse être dehors.
et la je suis dans ma première année supérieur en agronomie l'agro c'est sympa (mais les fils de fermiers sont casse-couille) et c'est vraiment quelque chose qui m'inspire, surtout que l'année prochaine je vais dans la section environnement (ce qui me rapproche du métier de garde forestier)
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Posted: Tue Dec 01, 2009 9:53 am
Tu expérimentes ce que beaucoup ont expérimentés.
Pour ma part je me destinais à devenir kiné, mais bon comme c'est des écoles privées pour la plupart c'est très cher et mes parents ne pouvaient pas me payer ces études. Mon Bac scientifique en poche je me suis donc lancée un peu comme tout le monde dans la fac en me disant ça sera prof! Plus attirée par les sciences de la terre je me suis pourtant retourner pour une fac LCE anglais ayant des facilités en langue et les débouchés en science de la terre étant quasi nul Je passais donc d'un passé scientifique à des études littéraire. J'ai appris des choses mais c'était pas l'éclat' loin de là. J'ai donc arreté et j'ai chercher un job pour refléchir à ce que je voulais et pouvais faire. Bien evidemment il me fallait un taff que j'aimerai mais aussi un taff ou y'avait du travail parcequ'il faut bien payer ses impots et ses loyers et cotiser sa retraite! J'ai donc opté pour la voie ou le chomage n'existe pas: infirmière. J'y ai trouvé quelque chose que je cherchais mais je sais que je ne m'arreterai pas ç infirmière je monterai les échelons. L'avantage est que je ne suis jamais dnas la routine mon taff est différent chaque minutes qui passe avec des possibilités d'évolution quasi infinies.
Donc tu vois j'ai pas mal voyagé, moi aussi jme suis fait chier pendant mes etudes d'infirmière la premiere année mais j'ai vu plus loin je savais que ca serait qu une passade obligatoire pour un truc plus sympa après.
En ce qui te concerne regarde après est ce que ton malaise sera que passager ou est ce que tu vas t ennuyer tout le long? si c est le cas change d'horizons parceque c est la plantade assurée. Il est important de choisir une voie dans laquelle tu t'épanouiras mais qui quand même t'apporteras du travail (parceque le chomage ça sert à rien) Maintenant est ce que tes difficultés et donc ton ennuis ne viennent pas surtout du fait que t'ais rien branlé pendant un temps et que donc tu te retrouves avec un sacré bagage de lacunes qui t'empeche du coup de bien comprendre et continuer ? est ce que si tu n'avais pas au départ ces négligences ça se passerait autrement ? Si oui persévère voir recommence, sinon change de branche.
Moi jme suis réorientée à 24/25 ans et ça ne reste pas figé qui sait ce que je ferai dans le futur?
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Posted: Tue Dec 01, 2009 11:59 am
Je rejoins Steph sur le fait qu'il faut choisir un cursus qui t'intéresse, mais qui te permette aussi d'avoir un travail derriere... Et ça malheureusement c'est quelque chose qui n'est pas mis en avant ni au lycée ni à la fac... Enfin du moins à mon époque... Le concept de "projet professionnel" était presque tabou... Aujourd'hui nous sommes certainement un certain nombre à en payer le prix.
Pour ma part, j'ai fait des études d'histoire en voulant m'orienter dans le domaine patrimoine/culture ou la recherche, selon les possibilités qui m'auraient été offertes. Mais dans ma tête il était évident que j'irai minimum jusqu'au bac+5... J'ai logiquement commencé par suivre un double cursus histoire/histoire de l'art-archéologie en DEUG. Ensuite j'ai fait une licence d'histoire avec une mention documentation et archivistique (spécialité pour devenir archiviste ou bibliothécaire). Et puis une Maîtrise d'histoire contemporaine de l'Asie... J'ai obtenu cette dernière mais là j'ai commencé à douter... Un des membres de mon jury de soutenance a mis la qualité de mon travail en doute et cela a tout remis en question... (dingue comment un seul prof cassant peut tout remettre en cause malgré de bons résultats partout ailleurs... ^^°) Du coup, un peu perdue, j'ai pris une année "sabbatique" pour réfléchir... Mais histoire de ne pas perdre mon statut d'étudiant et de ne pas avoir l'impression d'être oisive, j'en ai profité pour préparer le CAPES d'histoire/géo (concours pour devenir prof dans le secondaire), sans vouloir l'avoir, mais plus pour voir ce que c'était qu'un concours administratif... Je l'ai raté à pas grand chose en n'ayant vaguement préparé que 3 questions sur les 7 au programme. En parallèle, j'ai tenté l'examen de guide conférencier des Villes et Pays d'art et d'histoire que j'ai également raté à un chouia (écrits réussis haut la main... mais une gastro le jour des oraux, ça pardonne pas). Après cette année de reflexion, qui m'aura permis de voir que je voulais vraiment bosser dans le domaine culturel, je me suis inscrite en maîtrise d'archéologie dans le but de faire un Master 2 professionnel qui avait été ouvert dans ma fac et qui me branchait bien. Je vous épargne les détails, mais quelques soucis avec mon directeur de recherche et un besoin impérieux de gagner des sous pour remplir le frigo, je n'ai pas continué en M2 et j'ai tout stopper pour chercher un taf en attendant de préparer les concours de bibliothécaire et d'assistant de conservation du patrimoine... J'ai donc opté pour un temps partiel qui me permettait de bosser à coté. Le Hic... notre gouvernement lacère allègrement dans les effectifs de la filière culturelle en ne remplaçant plus les départs en retraite... du coup, 3 ans que j'ai quitté la fac et toujours aucun des concours sus-cités en vue... J'attends toujours. Je suis donc toujours dans la même boite où je suis agent d'accueil, sachant que pour compléter mes heures je me suis fait un trou comme documentaliste dans l'entreprise. Le poste de documentaliste m'a été ouvert par mon cursus (j'avoue, le fait que j'ai en plus bossé 3 ans comme vacataire dans une bibliothèque universitaire pendant mes études a aussi aidé) et ça me plait pas mal. ça bouge, et le domaine de la chimie est intéressant. Bon je suis payée une misère, mais c'est une voie à laquelle je n'aurais jamais pensé sans ce concours de circonstances... et sur laquelle on n'a jamais été informé à la fac alors qu'on a la formation idéale pour ça.
En résumé, faire des études-passion c'est bien. Mais si aujourd'hui on m'en donnait la possibilité, je ferai peut-être un choix plus pragmatique. Peut-être que je me serai moins éclatée sur les bancs de la fac, mais au moins aujourd'hui je ne gagnerai pas à peine plus que le smic avec un niveau bac+5...
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Posted: Tue Dec 01, 2009 1:42 pm
En effet, maintenant beaucoup se retrouvent a devoir choisir entre ce qu'ils aiment et ce qui va rapporter le plus. Et plusieurs passent leur vie dans ce qu'ils n'aiment pas pour se payer d'autres trucs à côté. Je trouve que c'est un peu idiot, car puisque l'on passe plus de temps a travailler, vaut mieux aimer ça un tant soit peu.
Personnellement, j'ai commencé par m'orienter en sciences humaines - profil monde (spécialisé sur histoire et géographie). J'y ai passé un an sans trop de problèmes (sauf en économie) et je pensais encore être à ma place. Après un rencontre avec le conseiller d'orientation, je m'enlignais vers un bac en droit, pour devenir notaire (notons au passage que ma mère me forcait à avoir au moins un bac à l'université). La deuxième année fut, comment dire, un véritable désastre. N'ayant plus d'amis à l'école (ceux auxquels je m'étais lié ainsi que mon copain était sois rentré a l'université ou avait changé de cégep). Ne venant à l'école que pour les cours, ils sotn sont avérés franchement ennuyeux et le seul me gardant vraiment éveillé était histoire des états-unis. La session suivante, plus d'histoire, et un immense ras-le-bol de mon programme. J'avais l'impression d'étudier pour rien, pour aller quelque part qui ne m'intéressait pas plus qu'il faut.
Et puis un jour, je suis allé me faire nettoyer les dents à la clinique école du collège (puisque mon père avait perdu son emploi et que l'on avait plus d'assurance dentaire). J'ai tout de suite aimé la clinique et encore plus l'étudiante a qui j'avais été assignée. L'idée d'aller faire la technique me trottait un peu dans la tête, mais je n'osait pas, puisque j'avais détesté les sciences plus jeune. Sans oublier que c'était seulement une technique (donc pas d'université)
Au fur et à mesure l'idée à fait son chemin, et j'ai décidé de me lancer, j'ai fais les démarches pour avoir mes préalables (chimie et physique) que je fais en ce moment (chimie a cette session, physique la prochaine) et je n'ai pas de doute que c'est là que je veux aller. J'aime l'aspect social et je suis plutôt manuelle, donc nettoyer des dents avec les petits instrument ne me dérange guère. J'aurai le même salaire que la seule branche qui m'intéresse avec un bac d'histoire (recherchiste) et ma mère s'est faite à l'idée que je n'aurai pas de bac.
J'ai bien hâte à l'année prochaine, mais j'espère fort être prise a mon cégep ! (que 28% d'amission !) Mon dossier est limite, mais je pense réussir à monter un peu ma note de secondaire avec mes notes en chimie et physique et me donner un plus avec une lettre de référence de mon ancienne dentiste.
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Posted: Tue Dec 01, 2009 1:59 pm
Azeganiel Mais si aujourd'hui on m'en donnait la possibilité, je ferai peut-être un choix plus pragmatique. Peut-être que je me serai moins éclatée sur les bancs de la fac, mais au moins aujourd'hui je ne gagnerai pas à peine plus que le smic avec un niveau bac+5... Le choix pragmatique, je l'ai fait et je ne regrette pas. Pour moi, un travail, c'est un travail, c'est alimentaire. Quitte à passer 2 ans ou 4 ans sur les bancs d'une école, autant pouvoir en faire quelque chose à la fin ! Mon CV est orienté chiffres. Bac général scientifique Spé Maths, ça donne la couleur. J'ai donc choisi par la suite un DUT GEA car il était hors de question d'aller à la fac. Trop général, pas assez concret, pas assez encadrée j'en aurais pas foutu une et débouché principal = prof, sans moi. Formation en 2 ans, si j'en avais marre des études, je pouvais lâcher juste après si ça me chantait, j'avais quand même un diplôme. Après tout, quand on sort du lycée, on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. J'avais aussi déposé mon dossier en BTS compta où j'avais été acceptée mais le DUT était moins spécialisé, il y avait du marketing entre autres, c'est pourquoi j'ai choisi cette sécurité. Ça ne m'a pas déplu, si ce n'est que le rythme de travail était inexistant à l'IUT que les profs appellent "le Club Med". En gros, j'avais un niveau de compta pi-to-yable au bout des deux ans. Spé Finance compta, j'y ai malgré tout pris le goût de la fiscalité et du droit commercial. J'ai donc continué dans le classique, en m'axant définitivement compta dans un établissement mieux côté. Premiers partiels, ma camarade d'IUT et moi nous prenons une claque monumentale. Des notes catastrophiques -pas étonnant vu notre niveau. À partir de là, on s'est pris par la main et on a travaillé dur et ça a porté ses fruits. À Bac+4, j'ai un double diplôme pour un même niveau d'études : un DCU 2ème cyle spécifique de l'Institut où j'étais + le DECF, exam national de compta que j'ai passé dans la foulée histoire de. J'ai par la suite tenté le DESCF de niveau Master ; je n'ai pas validé toutes les UV mais ça m'empêche pas de faire valoir ma réussite à l'UV écrite de Compta-éco-droit car c'est très apprécié professionnellement. J'aurais pu tenter le concours d'inspecteur des impôts car ma formation me le permettait -3 semestres de contentieux fiscal avec des inspecteurs des impôts dont un membre de la brigade financière de Provence, miam- mais ai trouvé du travail très rapidement en tant que jeune diplômée ; c'est un secteur qui recrute, ce qui explique mon choix dès le départ. Il me fallait quelque chose lié au commerce parce que le commerce, y'en aura toujours. J'ai une formation classique de comptable, j'ai aussi un parcours professionnel classique : 2 ans cumulés de cabinet dans 2-3 cabinets différents avant d'essayer la comptabilité d'entreprise dans laquelle je vais rester. Le cabinet c'est bien pour te former et faire tes armes ; les grosse boîtes, c'est quand même bien pépère. Lycéenne, je voulais un travail que j'étais capable de mener à bien. Maintenant que j'ai les deux pieds dans la vie active, j'affirme que j'ai besoin de m'éclater dans ce que je fais. Mais de là à parler de passion, c'est un pas que je ne franchirai pas. La passion, j'en aurai si je me lance en nom propre et que je travaille pour moi. En tant qu'employée, je fais mes heures, point ; "je ne suis pas mariée à mon entreprise" comme le dit très bien ma collègue. Et faire d'un loisir un travail, c'est également une limite que je ne dépasserai pas. Mon taf est répétitif dans un sens, ça dépend de l'angle qu'on adopte. J'ai toujours un objectif global de sortir des chiffres justes dans les délais impartis soit par le chef régional soit par la maison-mère qui consolide soit par le fisc, mais au jour le jour, j'ai mes petites urgences à gérer aussi et des objectifs plus terre-à-terre à accomplir ; j'aime mon taf et j'utilise tout ce que j'ai appris à l'école vu que j'ai choisi des formations orientées "pro". Je n'ai pas connu le doute durant mon cursus bien que la voie ne fût pas toute tracée : comptable n'était PAS le seul débouché. Je n'ai pas été mieux informée qu'Aze' au lycée ; j'ai regardé à droite à gauche, réfléchi par moi-même et ai eu la chance de n'avoir pas eu que des "profs professionnels", quelques experts-comptables nous faisaient cours aussi. Je n'ai pas 3o ans, déjà 5 ans d'expérience au compteur, je n'ai pas peur de quitter un poste car je suis sûre de retomber sur mes pattes quoiqu'il arrive. Un comptable qui ne trouve pas de job, c'est soit un bras cassé, soit un flemmard. Je suis aux 39 heures, j'ai du temps pour moi à côté. Je ne gagne pas une fortune mais je n'ai pas de crédit sur le dos et j'ai de quoi faire plaisir et me faire plaisir. Après, ta branche est particulière, tout le monde me demande pourquoi je ne l'ai pas prise. Quand j'entends le mal de chien qu'Avahs a pour trouver un poste malgré des formations diplomantes, je m'estime heureuse d'avoir eu la réflexion que j'ai eue. Repartir de zéro, très bien, mais il faut bien peser le pour et le contre : quelles conséquences ? Est-ce que ça ne te fermera pas des portes ? Quels avantages, quels inconvénients ? Perdre un an, Ok, quel âge auras-tu une fois diplômée ? Steph' s'est réorientée à 24-25 ans alors bon, pourquoi ne pas prendre ton temps si tu l'as ? La fac, j'ai fui comme la peste, je ne serai donc pas de bon conseil à ce sujet. Je rejoins Steph sur le fait que tu as mal commencé ton année : est-ce que ces lacunes ne sont pas la cause de ton malaise actuel ?
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