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 Posted: Tue Dec 01, 2009 3:43 pm
Wahou, j'ai eu pleins de lecture!
Merci d'avoir pris du temps pour me donner des reponses comme ça, vraiment, j'trouve ca cool.
( ^ -^)
Alors ence qui me concerne...
En effet j'ai enormement de lacunes, absentéisme oblige. Maintenant, je ne dirais pas que ces lacunes sont la cause de mon malaise. J'dirais plutôt que l'absenteisme est venu à cause du malaise qui est le suivant : GROS MANQUE D'INTERÊT. La seule chose que j'ai retenue de ma fac jusque là : Lewis Caroll avait des tendence pédophiles. Le reste... j'sais pas. J'suis absolument pas épanouie, je me leve sans aucune conviction. Juste pasqu'il le faut pour conserver ma bourse. Mais je pense que ca vienne specialement de l'Art mais plus de la Fac de facon plus générale (comme l'a aussi souligné Van).
Me voilà donc face à un choix. Continuer dans la branche artistique (et donc faire une MANAA d'un an pour ensuite partir sur un DMA ou un BTS), ou changer carrément de branche et partir sur un LCE pour faire prof d'anglais dans le secondaire (mais là, c'est pareil : FAC obligée et bordel au niveau de l'emploie).
J'pense continuer dans cette voie et faire une MANAA avant de partir sur quelque chose dans l'milieu de la Pub. J'ai besoin de concret, de stimulation et de me sentir encore encadrée (un minimum)...
Donc voilà, je pense que j'ai quand même reussis à mettre un peu d'ordre dans mes idées.
Merci encore pour les réponses.
=)
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Posted: Wed Dec 02, 2009 6:43 am
Coté LCE effectivement trouver un taff c'est la galere, et esperer réussir le concours CAPES ou CAPET sans etre passé minimum un an ou 2 en immersion profonde dans un pays anglosaxon faut même pas rêver.
Et question programme c'est la merde. au début c'est l'éclate total beaucoup de grammaire traduction un peu de litterature pas mal de civilisation, mais plus tu montes et plus tu t enfermes sur de la litterature et litterature chiante il faut l'avouer c'est pas du tout ouvert.
Shakespear ça va une fois mais te taper tous ses bouquins de fond en comble pour les concours j'avoue que c'est relou. Moi qui adorait l'anglais j'ai vite déchanter.
Par contre une fois mon cursus anglais fini j'ai appris qu'il existait une filière LEA (langue etrangère appliqué) et j'ai réalisé que ca aurait été bien mieux adaptée. Pas de traduction tres peu de grammaire pas de litterature beaucoup plus de civilisation et de matiere pratico pratique comme le marketing etc... Bref de l'anglais diriger vers l'entreprise et la y'a de l'embauche!
les LEA s'en sortent mieux que les LCE coté embauche car si tu fais pas prof en LCE il te reste que la voie du traducteur freelance et la coté débouché c est mort!
Sans oublier que pour faire prof c est pas tout d etre bon en langue faut avoir d une part la pedagogie et d autre part aimer le suicide. Une de mes meilleure amie qui elle a continué LCE et est prof et était plus que motivée commnce à être dégoutée de son métier en à peine 2 ans. Effectivement quand c est le bordel en cours et qu elle essaye de remettre le calme et que l eleve lui sort non mais madame vous avez pas compris moi je suis juste la pour toucher les allocs donc tant que vous aurez pas compris ça vous obtiendrez rien de moi. Et qu'elle entend à longueur de temps de toute façon vous pouvez rien dire/faire sinon je porte plainte et que les supérieur hierarchique trouve juste à rire et dire c est rien c est de la provoc; il y a effectivement de quoi etre degoutée de son metier. Car c'est ca la realité du terrain actuel en secondaire... Tu veux vraiment t engager la dedans ?
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Posted: Wed Dec 02, 2009 7:17 am
J'avais deja entendu parlé de tout ça, et 'est pour ca que j'envisage plutot la voie artistique. Les langues... c'est plutot le plan D, c'est juste que j'me vois pas faire autre chose de ma vie ("Art" ou Langues).
En tout cas ton avis me conforte encore plus dans mon choix.
=)
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Posted: Wed Dec 02, 2009 10:56 am
essaye alors de trouver une bonne école, sympa ou tu te sens bien.
même si tu dois aller loin pour aller en cours
moi j'ai choisi une école à plus de 100km de chez moi, je suis en kot (avec hiei, donc pas trop grave) mais je me lève quand même tout les jours a 6h du mat' pour rentrer au plus tôt a 18h.
si l'ambiance à l'école était nulle j'aurais déjà changé d'école et je ne serai pas aussi motivé d'aller en cours aussi tôt jusqu'à aussi tard..
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Posted: Wed Dec 02, 2009 5:37 pm
rolleyes ai ai ai faut-il vraiment que j'intervienne pour le bien de ta future vie professionnelle et de ta future vie de famille ? sweatdrop
Je vais commencer par t'expliquer mon parcours et ensuite je te dirais ce que je connais du milieu professionnel (pub, art etc)
1997 -15 ans : le collège d'avahs ne voulant plus de redoublant et refusant que j'aille en seconde car je suis une bille en math, Mes parents ont pensé à cette époque-là que me faire faire un CAP dans un domaine que j'aime m'apporterait un diplôme, un métier et de l'expérience. (surtout à cause de papa qui est d'une autre génération et pensait encore qu'avec un cap on travaillait) comme ma grande-soeur CAP coiffure dans les années 80, c'était certain, elle est gérante d'un salon de coiffure depuis +de 15 ans, mais voilà, c'était une autre époque.
> l'école ravie de se débarrasser de moi, tout a été accepté très vite. Je précise quand même que j'étais bonne élève (17 en allemand, 15 français etc, et je trouve que c'est une aberration de m'avoir refusé le lycée à cause de mon 2 en math et 8 en physique).
Je savais pertinemment que j'étais une littéraire, que je savais bien dessiner, que j'étais douée en informatique et que je voulais être infographiste depuis l'âge de 10 ans. Un graphiste dans les années 90 gagnait entre 7000 et 14000 francs (2000 € à peu près, mais çà n'a plus la même valeur). De quoi faire un métier artistique sans crever et rassurer papa/maman.
Donc j'ai fait un CAP peintre en lettre (j'ai pas choisi) en me fixant comme objectif de le réussir et de continuer sur le Bac pro communication graphique et ensuite le BTS, pour trouver un job correct, me faire de l'expérience etc.
burning_eyes et ben c'était pas ce que le Destin avait prévu pour moi, merde raté !
Mon CAP, impeccable, je l'ai eu haut la main, je me suis éclatée, c'était très épanouissant. Hormis le fait que peintre en lettre est un métier qui n'existe plus, c'était génial rofl ! J'ai donc appris à faire des enseignes de magasin, des affiches, à peindre des lettres (c'est une vraie technique), à faire des vitrines pour Noël tout çà à la peinture. Le rêve.
1999 - 17 ans : Toulon, pas de bac pro graphiste. Solution : Marseille. Mes parents ont choisi (encore) pour moi une formation bac pro communication graphique en alternance. Génial je continue mes études et je travaille pour de vrai.
REMETTONS-NOUS DANS LE CONTEXTE : internet n'a pas encore fait son grand boom, les gens ne connaissent pas le métier de graphiste, les formations web, pao n'existe pas. Il existe seulement les grandes écoles à Lyon, Paris, Ecole Cole, les Gobelins etc... (inaccessible car bac général requis et énorme compte en banque requis)
donc ce CFA (centre d'apprentis) qui propose du graphisme est une aubaine. Oui et j'ai vite compris à mes dépends que c'était surtout du pognon. wahmbulance ne pas oublier le facteur "pas de chance" dans mon cursus.
Je l'ai fait, attention mon propos est véridique : deux années à regarder ces 15 beaux macintosh dans la classe auxquels on nous disait "non vous n'avez pas le droit de vous en servir, c'est seulement en BTS que vous aborderez Photoshop"
Moi je savais déjà m'en servir, j'ai commencé sur photoshop 4 mais quand même !
Mais bordel de merde (pardon) quelle est cette absurdité Formation graphiste reconnu par l'état et on ne touchera pas un ordi ! ET BIEN OUI c'est vrai ce n'était pas dans le programme de l'éducation nationale. (ajouté au programme seulement 2 ans après)
Bref, avec ma veine, il fallait qu'en plus je sois tombée sur un connard de patron, qui me harcelait pour me faire partir. Du coup j'ai fait une dépression à 18 ans, 5 mois de l'examen, et j'ai pas pu passer le diplôme.
Et après j'ai fait quoi ? Je n'ai pas eu le bac pro, MAIS j'ai toujours menti, j'ai toujours écrit sur mes CV bac pro.
Et là j'ai commencé ma continuelle descente aux enfers, j'ai tout essayé, j'ai tout fait pour réintégrer un cursus normal. Cela ne te concerne pas puisque toi tu as la chance d'être en université.
Quand les gens se permettent de me dire "mais pourquoi tu fais pas une formation, pourquoi t'as pas fait çà ou çà".
Est-ce qu'ils savent que quand j'avais encore 19 ans, à peine quitté mon bac pro, j'ai voulu intégrer un lycée (leonard de vinci) entre autre, et qu'on m'a dit "ah mais vous venez d'un bac professionnel, vous serez sur liste d'attente, et il faut les bulletins scolaire du dernier trimestre" je les avaient pas, j'ai arrêté en mars confused çà je vous jure que si j'avais su, si j'avais su, j'aurai supporter quitte à me rendre vraiment malade, je serais allez jusqu'en juin.
2002 : formation privé école Aries : création de site internet. 12.500 francs c'était tous mes sous de côté de mon apprentissage. C'est une bonne école, oui mais voilà, je croyais qu'on allait m'apprendre à être webmaster comme dans le dépliant. Mais c'est un leurre. 2 mois de formation et chaque jour que je posais des questions, on me répondait "ah oui mais on fait que le survoler, pour vous montrer tout ce qu'on peut faire avec Flash, Dream etc, c'est pour les élèves qui choisissent la formation longue qu'on aborde vraiment le logiciel"
arrow burning_eyes burning =formation longue 30.000 francs l'année
Je suis redescendu de mon nuage, j'ai su que là j'étais foutu, pour être graphiste ma fille faut allez dans une grande école, t'as pas d'argent fait secrétaire.
Mon problème c'est que je me suis entêtée, persuadée que je pourrais trouver un moyen d'avoir un diplôme qui me fasse passer le cap des entretiens, que j'arriverai à avoir le bac pour au moins bosser à la fnac, faire vendeuse. Oui parce qu'avec un cap peintre on vous embauche pas à H&M, ni MacDo, ni ailleurs.
A 19 ans, bac pro requis c'est bon mais pas crédible pour être embauchée, à 21 pas assez d'expériences.
Et le gouvernement en 2003 n'a rien trouvé de mieux que de développer les formations pao/web (c'était l'avenir de nos jeunes) > l'anpe a reçu le feu vert pour financer (oui, oui,sauf à moi pas assez cas soss) des formations graphistes à des gens qui voulait se réinsérer, secrétaire, boulanger, livreur, et surtout jeunes sans diplôme.
Réaction > les agence de communications ont embauchés des gens qui savaient retoucher leur photo de mariage et faire une carte de voeux, mais le vrai métier de graphiste : l'imprimerie, le côté technique, maîtriser un logiciel etc.. savoir dessiner et avoir du talent. Et bien çà ils savaient pas.
Résultat > oh comme par miracle de jolies formations universitaires ont vu le jour, histoire d'avoir à faire à des bac+2 minimum.
Dites-moi de nos jours qui ne sait pas se servir de photoshop ? Et qui n'a pas son propre site internet ?
Aujourd'hui, annonce type d'un graphiste : niveau requis bac+4, expérience 3 à 5 ans, maîtriser : la pao, la 3d, le web, la programmation. Venant d'une grande école d'art graphique serait souhaitable.
stressed AOUCH ! à mon époque (roh me fait vieille) tout çà c'était des métiers bien différents et pour chaque métier, chaque cursus.
Et je raconte pas tout, car j'ai jamais cessé de faire des formations, y compris le DAEU, qui soit disant est l'équivalent du bac, mais en réalité ouvre les portes des concours d'infirmières et pas du tout des facs, seulement 2% des personnes qui ont le DAEU sont acceptés en fac (déjà assez de lycéens comme çà pour pas encore en plus prendre des adultes plus dans le circuit), et ne sert à rien d'autre d'ailleurs.
Voilà c'est pas fantastique ? et aujourd'hui je fais quoi ? mrgreen alors j'ai rencontré quelqu'un de merveilleux, çà m'a empêchée de sombrer dans l'alcool (je plaisante), et puis j'ai fait un enfant çà c'est le plan B de bcp de nanas qui s'en sortent pas à l'école normalement à 17 ans. J'ai vécu pendant tout ce temps jusqu'à mes 26 ans donc chez mes parents en faisant nounou payée 200 euros pour le mois.
Et maintenant, et bien vous n'allez pas me croire ! je fais une formation lollllll je suis pathétique. Mais cette fois je me suis fait plaisir en fait, je fais çà par correspondance, c'est une formation "dessinateur-illustrateur", histoire de voir si je suis tjs dans le circuit niveau dessin, et ya des stages en entreprise à faire, qui sait peut-être que çà peut me remettre dans le circuit.
Ce qui me déprime : je m'assume pas financièrement je touche pas un centime, on ne vit qu'avec un salaire pour 3.
Ce qui me fait tenir : notre projet, en sachant que ce n'est pas l'eldorado, mais qu'au point où j'en suis faut tout essayer : on veut immigrer au Québec.
Je me dis que là-bas, j'aurai ptet une chance de travailler dans n'importe quoi, de refaire de vraies études, de me mettre à mon compte, d'exposer mes toiles et surtout d'offrir un avenir à mon fils. Quand à mon homme, ca fait 10 ans qu'il est gardien de prison et en a plus que ras le bol. En sachant qui pourra jamais lâcher son job ici puisqu'il est fonctionnaire avec un bon salaire et que je suis sans rien, et se reconvertir en France pour lui c'est pas possible, il a fait çà toute sa vie, quel job peut-on lui faire faire pour qu'on puisse en vivre ?
Je m'éloigne fortement du sujet excusez-moi, mais sachant ce que je vis, vous pourrez ptet mieux comprendre mon point de vue quand je vais tenter de répondre à mOz. mrgreen
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Posted: Wed Dec 02, 2009 6:01 pm
Alors mes questions : quel âge as-tu ? as-tu une expérience professionnelle ? Sais-tu ce que tu veux faire comme métier en particulier ? As-tu déjà fait des stages ? Fréquenter des intermittents du spectacle ? Ta famille a-t-elle des moyens financiers ? (pardon pour ces questions) Est-ce que tu t'assumes ? Comment tu t'imagines ton avenir ?
Il faudrait tout de même redescendre un peu de ton nuage, mais on ne vit pas avec un métier artistique : on en crève, sauf si on a une bonne dose de chance, de bonnes relations sociales bien placées, un peu de pognon d'avance et du talent aussi faut pas oublier. Ou alors on s'installe à son compte, mais là aussi faut du pognon, et de sacrées bonnes idées parce que t'es pas tout seul à avoir eu la même idée...et encore, je vois encore le festival de la photo en Arles, très connu, où des photographes professionnels de renom, bouffaient des sandwich avec leurs étudiants car pas les moyens d'aller au resto.
Quand on est dans les études on se dit que tout est possible, l'école nous fait miroiter des métiers qui ne sont pas sur le marché du travail ou très rarement. Tu es en France, tu es dans un pays miroir. Nous n'avons plus d'industries quasiment, tout est parti en chine, merci aux patrons qui préfèrent payer un chinois une misère que de payer un français à sa juste valeur.
Regarde mieux les cursus qui ont le vent en poupe ! on ne va finir que par faire du commerce et de l'hôtellerie. Sans oublier l'immobilier, les chantiers de construction mais là le travail c'est pas les chinois, ce sont nos immigrés et sans papier payer au black.
Combien de poste de professeur des écoles supprimés cette année ? alors qu'avant c'était une valeur sûre d'être prof.
Alors oui c'est vrai ya des artistes en France, par exemple pour être illustrateur de livres pour enfants et publier son bouquin, si tu es allé à l'ENSAD, aux Gobelins, à l'école supérieure des beaux-arts dans un pays d'Europe ca fait plus mieux sur le cv et en plus t'es bilingue. Là oui tu travailles.
Pourquoi ? Très simple, les maisons d'éditions, les agences de communications, les réalisateurs comme Luc Besson en 3D par exemple, les sociétés de créations de jeux vidéos etc, ils vont les chercher où leur artistes ? à l'anpe ou une annonce publiée dans le 20 minutes ?
Simple, efficace : entre 3 à 5 années en école d'art, tous les ans un examen éliminatoire du programme, tous les ans c'est payant, et tous les ans, les professionnels de chaque métier suivent l'évolution des élèves, leur offrent des stages, et pour ceux qui ont tenus, les meilleurs, diplômes pas encore en poche sont déjà embauchés.
Comment je sais tout çà ? Ce ne sont pas des suppositions, mais j'ai fréquenté bcp de jeunes de mon âge ou pas qui faisaient ce que je rêvais de faire, mais eux en avaient les moyens.
J'en ai même côtoyer de près, qui sont allés dans ses écoles là, et qui restaient à rien foutre à se faire entretenir par leur parents friqués, pas de job rien, juste faire leur projet de publication de bd, ou de courts-métrages.
Enfin bref, pose-moi des questions, car je ne te connais pas mais de nos jours, il faut, c'est une nécessité, penser à d'abord avoir un travail qui te fasse vivre.
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Posted: Wed Dec 02, 2009 6:12 pm
Et Togsteph oublie quelque chose aussi quand t'es prof, tu travailles pas dans la ville où tu veux mais tu vas dans les bleds pourris et de préférence en ZEP là où tu veux pas ! Et les mutations faut attendre des années avant d'avoir ce que tu veux, si tenté que tu n'es pas tué un élève entre temps ou t'être pris un coup de couteau.
mrgreen quoi je vois en tout noir ? bon ok j'arrête smile sinon c'est vrai que c'est bien d'être français. Je suis pour l'identité nationale mdr mrgreen
(n'hésitez pas à me demander pourquoi je fais pas une formation dans autre chose aujourd'hui)
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Posted: Wed Dec 02, 2009 11:38 pm
Alors quoi?.. Me defenestrer tout d'suite pasque ca sert à rien? ><.
Personnellement, j'ai pas l'impression que tout est si bouché que ca. Arreter les etudes et bosser à temps plein dans un supermarché ou autre ne me fait pas peur si c'est en vue d'me payer des etudes.
Je suis réaliste, je sais trés bien que ca coûte cher et que tout est question de pognon. Se plaindre ne fera pas avancer le chmiblick... Il faut vivre avec son temps... Non personne ne viendra me prendre par la main, me payer des etudes, m'offrir un job etc. Je le sais bien. J'en suis même pire que consciente. Mais à quoi bon?..
Si c'est sans espoir, j'arrête immediatement mes études là et j'vais bosser en tant que vendeuse à H&M...
On n'a plus que ça alors laissons-nous un peu de rêve que diable!..(meme si on en crève).
En tout cas, j'te remercie d'avoir pris le temps de me répondre et de me donner ton experience. Pasque c'est bon aussi d'avoir des avis négatifs, de se prendre une bonne giffle. Mais ca n'me demoralise pas pour autant... au contraire.
J'aurais au moins été prévenue.
Au pire.. j'me ramasserai et puis j'passerai à autre chose.
C'est pas bien méchant... ^^.
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Posted: Thu Dec 03, 2009 5:05 am
Personnellement j'ai totalement changé de voie après le lycée...
Au départ j'ai commencé par aller en seconde option Economie, pour finir en premiére S, obtenir mon bac S spécialité math mention assez bien, quitter mon département pour aller dans une fac a lyon pour faire une licence math-info pour étre prof de math, et là se fut le drame, j'ai tout plaqué en méme pas deux mois =X
C'était plutot dur de tout lacher, j'étais pas sure de faire le bon choix, et je craignais un peu l'avis de mes parents sur la question (s'qui n'a pas loupé quand je leur ai annoncé que je quittais la fac... j'ai jamais eut aussi mal de ma vie xD et j'me suis retrouvée a la rue ce soir là, bien que ça se soit arrangé le lendemain), pis bon, je savais ce que je voulais faire, de la coiffure (totalement différent oui je sais) mais bon mes parents comptaient trop sur moi pour étre la seule de leurs enfants a aller a la fac (parce que mes frangins sont pas vraiment des tétes ^^) et ils trouvaient ça stupide que j'me dirige dans un "vulgaire CAP" comme ils disent. Mais bref, y'a pas de sous métier et c'est ce qui me plaisait vraiment, j'ai préféré privilégier ce que j'aimais a ce qui me rapporterais le plus de tunes ou d'avantage.
Donc voilà, me suis retrouvée a bosser un an histoire de payer l'école (parce que 4000€ l'année aie), me voilà donc vendeuse en alimentaire...
Pis au final, un an de CAP, obtenu avec 14,75 de moyenne, et là, c'est de nouveau le drame, personne veut m'embaucher sous prétexte que je n'ai pas d'expérience en coiffure...
Voilà comment on se retrouve a chercher n'importe quoi pour pouvoir payer les factures (parce qu'un loyer de 700€, deux voitures,; et tout le reste avec le salaire de mon copain c'était plutôt rude), donc me revoilà vendeuse, textile cette fois, où j'me suis fait **** par la responsable qui me promets un CDI après 10 jours de cdd et qui au final me lache au bout des dix jours (ben oui les soldes étaient finies plus besoin de moi...), par chance je retrouve un boulot, vendeuse dans un magasin de meubles, qui pour l'instant dure un peu.
Fin voilà, tout ça pour dire qu'avec un bac S et un cap coiffure j'trouve pas de boulot dans la branche qui me plait a cause d'une système a la con (vive la France hein)
En méme temps, coiffeuse en France j'touche un smic plus un pourcentage du chiffre d'affaire, s'pas la gloire =/ j'ai plus qu'a attendre la réponse d'une boite suisse qui cherche une vendeuse diplômée en coiffure, s'qui me permettrais de toucher du 2000€ par mois et là ça vaudra le coup smile
En tout cas, j'te souhaite bon courage car si tu décides comme moi de tout lacher ça s'ra dur de remonter ^^
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Posted: Thu Dec 03, 2009 5:26 am
je vois Vaness qui te faut bien du courage à toi aussi. Je te souhaite de trouver une place.
mOz j'espère juste qui faut pas que je prenne çà pour moi "Se plaindre ne fera pas avancer le chmiblick... Il faut vivre avec son temps"
mOz, mon discours n'était pas pour te démoraliser, seulement te montrer une autre facette du milieu artistique dont personne veut parler.
Tant mieux si tu as l'argent pour suivre ces études, mais en lisant ton post, quand tu dis "çà m'intéressait plus alors j'y allais plus". Quand tu seras dans une prépa art appliqué et que les profs te saoûleront, les devoirs seront chiant, les autres élèves meilleures que toi, tu abandonneras ?
Juste une question : "tu veux faire la prépa MANAA, est-ce que tu as un projet en tête ? une bd, un livre, un site internet etc.. ? Est-ce que tu as déjà un book avec tes réalisations papiers ?"
Parce que les prépa c'est bien, mais ils ne s'intéressent qu'à ceux qui ont un fort potentiel et qui ont déjà un projet artistique solide.
Si tu as la motivation, le talent, et les moyens de te réaliser, vas-y fonce ! mais si tu sais pas trop ce que tu sais faire et ce que tu veux faire, c'est pas gagné..
Une autre question : si tu arrives à avoir un BTS art appliqué ou autre, tu voudrais travailler dans quelle boîte ?
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Posted: Thu Dec 03, 2009 5:50 am
et sinon on échange si tu veux je prend ta place à l'université, je saurais quoi faire pirate
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Posted: Thu Dec 03, 2009 7:54 am
@Vaness: le problème des CAP actuellement c'est que si t'as juste le cap effectivement tu trouveras rien ou alors presque rien. Quand quelqu'un se lance dans la voie du CAP il faut qu'il continue sur le BEP puis le Bac pro voir des formation intermédiaire en plus et la oui ils trouvent du taff.
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Posted: Thu Dec 03, 2009 10:00 am
Togesteph @Vaness: le problème des CAP actuellement c'est que si t'as juste le cap effectivement tu trouveras rien ou alors presque rien. Quand quelqu'un se lance dans la voie du CAP il faut qu'il continue sur le BEP puis le Bac pro voir des formation intermédiaire en plus et la oui ils trouvent du taff. Le probléme en coiffure c'est qu'il y'a pas de BEP, juste le BP qui sert (presque) uniquement a avoir un salon plus tard, et je n'en voyais pas l'intéret étant donné que moi c'est la coiffure a domicile qui m'intéresse (trop de salons qui se font bouffer par les grandes chaines, c'est une mission suicide d'ouvrir un salon de nos jours) donc je n'ai aucunement besoin du BP... De plus, des amies a moi qui, elles, ont le BP ne trouvent pas non plus pour la méme raison "pas d'expérience" =/
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Posted: Thu Dec 03, 2009 10:50 am
Avahs-ark ...mais en lisant ton post, quand tu dis "çà m'intéressait plus alors j'y allais plus". En fac d'Art option cinéma : On ne dessine pas. On fait rien que de la théorie (peu interessante). Donc, non, J'y vais pas. J'ai fais cette fac en vue de preparer le concour d'une école qui n'm'interesse plus : erreur de parcours. Mais c'est pas bien mechant finallement. Avahs-ark Quand tu seras dans une prépa art appliqué et que les profs te saoûleront, les devoirs seront chiant, les autres élèves meilleures que toi, tu abandonneras ? Les profs et les devoirs...j'ai deja connu ça au lycée et ma foi j'pense pas m'en etre si mal sortie (bac L mention AB). Apres, les autres eleves meilleurs que moi...j'pense pas que ce soit un soucis. Le challenge me plait, j'trouve ca stimulant. Et j'pense pas avoir un niveau si minable que ça. Avahs-ark "tu veux faire la prépa MANAA, est-ce que tu as un projet en tête ? une bd, un livre, un site internet etc.. ? Est-ce que tu as déjà un book avec tes réalisations papiers ?" J'ai aucun projet, aucune BD, aucun book, aucun site internet à proprement dit. Mais je dessine tout l'temps, j'ai de quoi faire. Monter un book sera assez facile je pense. Apres ma prépa je compte faire un DMA dans la comm. visuelle pour bosser dans l'univers de la pub. Avahs-ark Une autre question : si tu arrives à avoir un BTS art appliqué ou autre, tu voudrais travailler dans quelle boîte ? J'en sais rien. On vera. Oui, rien n'est precis. Mais j'ferais encore les choses au feeling, comme je l'ai toujours fait. Jusque là ca m'a pas trop mal reussis d'ailleurs... ^^" Desolée de paraitre un peu seche mais j'suis vraiment pas une fille négative. Y a des chances pour que je m'écrase, et bah tampis, je prendrai le risque. =)
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Posted: Thu Dec 03, 2009 12:24 pm
Je ne te trouve pas sèche, juste un poil prétentieuse.
Par contre pour le book, c'est un conseil, fait-le n'attend pas qu'on te le dise, et ne dit pas que "facile de faire un book".
Mais comme je t'ai dit, vas-y fonce alors puisque tu as l'air sûr de toi, au contraire je te souhaite de réussir.
edit : tout bien réfléchi, si j'avais eu les moyens de me payer une Manaa ou autre, je parlerai ptet comme toi.
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